2ème Jour : Le rubis et roche Quairolle

Publié le par Octopus31

Le rubis ! (40 mètres)

C'est la deuxième fois que je le fais. Le souvenir que j'en avais est conforme à ce que je vois, même si lors de la première rencontre, le sous-marin s'était présenté à mon regard dès 3 mètres sous la surface. Ici nous le découvrirons aux environs de 20 mètres.
Toujours aussi magique la rencontre est belle, cette masse noire avec ce sable blanc, tout de suite l'envie monte à grand pas.
Sur le sable à tribord un banc de sars est placé face au très léger courant. Sur le dessus un denti trône et observe comme le Pacha devait le faire à l'époque. Laurent et Christophe filment et mitraillent.



J'essaie de me glisser pieds vers le bas dans le chateau et évidement je bloque. En avançant vers l'avant de l'épave, une nouvelle ouverture me permet de rentrer tête la première et regarder les entrailles de ce sous-marin. Magnifique !
Des isolateurs en porcelaine sont toujours là, tout comme le WC dont le dernier occupant n'a pas fermé la porte des toilettes. La couleur caractéristique de la rouille en suspension est là. Un sas permet d'accèder vers l'arrière du sous-marin, mais comme nous n'avons pas prévu de pénétration plus engagée, je ressors et me dirige vers la proue. Superbe ! Laurent fait une photo que je veux ! Ici encore l'étrave est tranchante comme une lame.

Remontée sur le bout à regret ! Trop court !
Paliers à l'O2 comme d'habitude avec une re-sucette grâce à Christophe qui a un super ordi qui rajoute des paliers de sécu aux paliers de sécu ! Il a l'habitude que nous le cherchions sur le sujet.

Roche de Quairolle (38 mètres)

Beau courant, bien stable, bien trempé, bien établi qui vous fait comprendre ce que d'hydro-dynamisme veut dire !
Une pensée pour les N1 qui avec nous sur le bateau ont réalisé leurs exercices dans 15 mètres d'eau dans ces conditions. Félicitations.
Des gorgones bien épaisses sont la base de l'écosystème. La vie sur le sec le plus à l'ouest sera plus intéressante mais notre plongée sera écourtée en raison de 3 détonations successives qui nous font craindre le pire. En réalité il n'y a rien. Tant mieux, et tant pis pour la plongée nous reviendrons !

Publié dans Epaves

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